COMPTE RENDU SYNTHETIQUE (PROVISOIRE) DE LA SEANCE PLENIERE DU PREMIER SEPTEMBRE 2022

L’an deux mille vingt-deux, le premier jour du mois de septembre, les sénateurs se sont réunis en l’hémicycle du Sénat  pour la 102^èmè séance plénière de la sixième législature relative à une question orale avec débat adressée à Madame le Ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme.

Les travaux de cette séance qui étaient dirigés par le Premier Vice-Président  du Sénat, Honorable Denise NDADAYE ont vu la participation de 25 sénateurs et d’un Représentant du Gouvernement à savoir, Madame Marie Chantal NIJIMBERE, Ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme, ont débuté, comme d’habitude, par une prière à 10 heures 10 minutes.

Ouvrant la séance, le Premier Vice- Président du Sénat a souhaité la bienvenue à tous les sénateurs présents, et leur a demandé d’abord d’adopter le programme modifié du 19 au 1^er septembre avant d’adopter le projet de programme du 02 au 15 septembre 2022. Après modification et adoption du nouveau programme, elle a ensuite invité le Représentant du Gouvernement à répondre aux questions posées par la commission permanente saisie au fond. Ces dernières sont en rapport à la pénurie et à la hausse des prix des cahiers, des produits BRARUDI, du ciment et du sucre.

Dans ses réponses, le Représentant du Gouvernement a précisé que d’une manière générale cette situation est due aux différentes situations de crise que notre pays a traversé, au manque de devises, à la pandémie du Covid- 19 et à la guerre en Ukraine.

Après, la parole a été accordée aux honorables sénateurs pour s’exprimer au terme du débat d’ordre général.

A la question de savoir pourquoi c’est la PACOBU qui a fixé le prix des cahiers au lieu du Gouvernement, le Ministre a fait savoir que le Gouvernement a concentré beaucoup d’énergies à ce que les cahiers soient disponibles.

S’agissant de la  BRARUDI qui, dans certains cas distribue une seule catégorie de ses produits, elle a répondu que cela dépend des cuves disponibles, pour parier à ce défaut, la BRARUDI a besoin d’autres cuves supplémentaires,  ce qui oblige le Gouvernement à donner plus de devise à la BRARUDI.

Quant à ceux qui créent  la pénurie de certains produits pour les vendre à des prix exorbitants, le Ministre a répondu que l’éradication de ce fléau doit se faire en synergie entre le Ministère, la population et l’administration locale dans le but d’appréhender ces derniers et les punir conformément à la loi.

Concernant le transport urbain et celui vers  l’intérieur du pays, le Ministre a indiqué que prochainement, il y aura des stations pour servir en priorité les véhicules de transport en commun.

Au sujet de l’effet produit par la mesure récemment prise par le Gouvernement de libéraliser le commerce du ciment et du sucre en vue de répondre au besoin de la population, le Ministre a fait savoir qu’il est encore tôt mais que pour le sucre, l’impact positif s’est déjà manifesté. A voir les personnes qui ont déjà déposé des demandes d’autorisation pour importer le ciment, nous avons espoir que ce produit sera disponible sur le marché très bientôt, a-t-elle souligné. En plus, le Ministère a déjà donné l’autorisation d’implantation de deux usines de cimenterie, l’une à Rutana et l’autre à Bubanza.

Quant au schéma de la chaîne de distribution des produits de la BRARUDI, de la SOSUMO et  de BUCECO qui, apparemment est obscur, le Ministre a montré que ce schéma commence à être obscur à partir des dépôts des chefs-lieux des provinces vers les communes et les zones. Elle a ensuite fait savoir qu’en consultation avec la BRARUDI, la SOSUMO et BUCECO, ils sont en train de faire une étude pour voir comment rendre claire cette chaîne de distribution pour éviter la pénurie artificielle.

Au cours de ce débat, les sénateurs ont émis quelques recommandations notamment :

• Faire respecter les prix fixés par le Gouvernement ;
• tenir compte des valeurs d’acquisitions des produits et du pouvoir d’achat de la population en fixant les prix ;
• distribuer équitablement les devises à ceux qui font l’importation des différents produits.

Cette séance qui s’est déroulée dans un climat d’entente parfaite a été clôturée à 13 heures.